La parité chez les êtres vivants : SUITE
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La parité chez les êtres vivants : SUITE
1. La parité chez les êtres vivants :
Les hommes et les animaux se reproduisent par accouplement entre un mâle et une femelle. On parle de reproduction sexuée et en général, le mâle et la femelle sont deux êtres distincts. Cependant chez certains animaux primitifs, on trouve des cellules mâles et des cellules femelles chez un même individu qui échange alors ses cellules mâles avec un autre individu. Lors de la reproduction sexuée, la fécondation peut avoir lieu à l’intérieur du corps ou à l’extérieur. Quant aux organismes animaux plus primitifs, ils se reproduisent par scissiparité ou par bourgeonnement ou encore par fragmentation, régénération ou parthénogenèse (c'est-à-dire sans fécondation). Et tout ceci est connu sous le nom de reproduction asexuée. Il arrive qu’un même animal change de type de reproduction (sexuée et asexuée) au cours de sa vie.
D’après notre connaissance de l’existence de deux éléments de couple dans les briques élémentaires de la matière ainsi que dans les particules élémentaires, nous pouvons affirmer que le principe de la parité est effectivement réalisé d’une certaine façon dans la reproduction asexuée.
Chez les végétaux, l’existence de deux éléments de couple apparaît clairement chez les plantes à fleurs dont le nombre d’espèces s’élève au moins à 250 000 espèces. Leurs fleurs, qui proviennent de l’ouverture des bourgeons, portent les organes de reproduction. Il s’agit des cellules mâles et femelles, les gamètes, présents soit dans une même fleur, soit dans des fleurs différentes d’une même plante. Il existe aussi des plantes mâles et des plantes femelles.
La fécondation des plantes à fleurs aboutit à la production de graines contenant l’embryon d’une nouvelle plantule, ainsi qu’une réserve de nutriments déterminée par le Créateur. Les graines sont généralement conservées dans un fruit, et dans certains cas, les graines sont elles-mêmes le fruit.
Quant aux plantes qui ne produisent pas de fleurs, elles se reproduisent de deux façons : par reproduction sexuée et par reproduction asexuée, en deux étapes d’un même cycle appelé le cycle d’alternance des générations. Lors de la première étape, la plante produit des gamètes mâles et femelles. Les gamètes mâles se séparent pour se déplacer en milieu aqueux et rejoindre un gamète femelle qui sera fécondé. Lors de la deuxième étape, la plante produit les cellules reproductrices appelées les spores qui se dispersent à maturité, et produisent d’autres plantes dans des milieux favorables.
2. La parité dans les gamètes mâles et femelles :
Le Créateur (exalté soit-Il) a donné au corps du mâle ayant atteint la puberté, la faculté de produire des cellules sexuelles mâles appelées spermatozoïdes. De même que la femelle produit des ovules à partir de la puberté. La fusion de ces deux gamètes mâle et femelle produit une goutte de sperme mélangée qui, une fois implantée dans la paroi utérine, commence à se diviser régulièrement par la volonté divine pour donner naissance à un nouveau-né.
3. La parité dans les gamètes mâles (les spermatozoïdes):
Chaque spermatozoïde contient un chromosome sexuel, soit un chromosome X féminin, soit un chromosome Y masculin. L’ovule contient le chromosome féminin X, tandis que le spermatozoïde contient soit le chromosome masculin, soit le chromosome féminin. Si l’ovule est fécondé par un spermatozoïde contenant un chromosome Y, on obtiendra un fœtus mâle, et s’il est fécondé par un spermatozoïde contenant un chromosome X, on obtiendra un fœtus femelle, selon la volonté divine.
Ainsi si l’ovule et le spermatozoïde constituent les deux éléments d’un couple, on constate qu’à l’intérieur du spermatozoïde existent aussi deux éléments de couple.
4. La parité dans les chromosomes
Les chromosomes sont présents dans les noyaux cellulaires et ont l’aspect de fils enchevêtrés de chromatine. Ils donnent au noyau l’aspect d’un canevas, ou un aspect granuleux. Ces chromosomes sont en grande partie composés d’acide désoxyribonucléique (ADN) qui porte le matériel génétique de la cellule, ainsi que d’un certain nombre de protéines en proportions à peu près égales. Chaque chromosome (dont le nombre est l’un des facteurs déterminant l’espèce) est composé de deux filaments fixés entre eux en un point minuscule appelé centromère. Le centromère est situé en un point précis sur chaque chromosome, parfois proche du milieu des deux chromosomes, mais le plus souvent au voisinage de l’une de ses extrémités. Ainsi l’existence des chromosomes en paires, est un nouvel exemple remarquable de la parité présente partout dans la création.
5. La parité dans les gènes :
Les gènes sont repartis sur chacun des chromosomes sous forme de fragments d’ADN. Et là aussi il y a de façon évidente parité, puisque pour un gène provenant du père du fœtus, il y en a un autre provenant de sa mère.
6, 7 et 8. La parité dans la structure moléculaire de l’ADN, dans la structure de ses parois et dans les barreaux d’échelle de sa double hélice :
Chaque molécule d’ADN a une structure en double hélice (structure ressemblant à une échelle de corde torsadée). La parité y apparaît sur ses deux côtés formés de molécules de sucre appelées désoxyribose et de molécules de phosphate. La parité est aussi présente au niveau des barreaux de cette «échelle de corde torsadée»: chaque barreau est composé d’une paire de bases azotées qui sont au nombre de quatre : l’adénine A, la thymine T, la guanine G, et la cytosine C. Les deux premières (A et T) sont liées pour former une paire, et les deux dernières (G et C) également. Ainsi chaque paire forme un barreau de l’échelle d’ADN. Chaque barreau est ainsi composé de deux nucléotides formés chacun d’une base azotée soutenue par une paire de sucre et de phosphate. Ceci vient à nouveau confirmer la parité présente dans la création au niveau macroscopique comme au niveau microscopique.
9 et 10. La parité dans la structure des acides aminés et des protéines :
Les acides aminés constituent l’unité fondamentale des diverses molécules protéiniques dont est composée toute créature vivante.
Les acides aminés sont des acides gras qui sont généralement facilement solubles dans l’eau. A l’état cristallisé, ils ont une activité optique due à leur structure moléculaire comprenant sur l’atome de carbone, quatre groupements différents : un groupe amino NH2, un groupe carboxyle COOH, un groupe acide R, et un atome d’hydrogène H. La molécule ne possède donc pas de symétrie, et ses groupements autour de l’atome de carbone peuvent bouger et échanger leurs positions. Le groupe amino peut donc prendre des positions différentes par rapport au groupe carboxyle. Puisque la molécule d’acide aminé ne comporte pas de symétrie, chaque molécule d’acide aminé peut exister sous deux configurations, l’une faisant tourner le plan de polarisation de la lumière vers la droite (on parle alors de molécule dextrogyre) et l’autre vers la gauche (molécule lévogyre). Or on a constaté que les acides aminés présents dans toutes les créatures vivantes, (végétales, animales et humaines) sont du type lévogyre. Lorsque la créature meurt, les acides aminés lévogyres présents dans ses restes se mettent à réarranger leurs atomes à l’intérieur de la molécule pour se transformer en molécules dextrogyres en proportion donnée, de sorte que les deux configurations atteignent des proportions égales. Ce mélange obtenu est optiquement inactif. On l’appelle mélange racémique, et il constitue un exemple de parité dans le monde microscopique.
La proportion des deux configurations dextrogyre et lévogyre d’un acide aminé dans les restes d’une plante, ou d’un animal, ou d’un homme, peut servir à déterminer la date de sa mort avec une grande précision.
On connaît vingt acides aminés différents participant à la structure des protéines, et chacun d’entre eux existe dans deux configurations. En liant ces vingt acides aminés, on peut construire plus d’un million de protéines différentes. La cellule vivante dans le corps humain a la capacité de produire 200 000 différentes sortes de protéines et chacune de ces protéines peut avoir une configuration dextrogyre ou lévogyre. C’est la configuration lévogyre qui est présente chez toutes les créatures vivantes.
De même que les nucléotides, les plus petites unités d’ADN et d’ARN sur les chromosomes, existent sous deux configurations lévogyres et dextrogyres. Chez toutes les créatures vivantes, c’est la forme dextrogyre qui est présente.
De surcroît, chaque protéine a son antiprotéine, et tout corps composé de protéines a un anticorps. De plus il existe des protéines constructrices et des protéines destructrices.
11 à 17. La parité dans la matière et dans ses composés :
La parité est apparente dans les composants de la matière constitués d’ions chargés positivement, les cations, et d’ions chargés négativement, les anions.
De même qu’elle apparaît dans la composition de l’atome comprenant un noyau chargé positivement, tandis que les électrons qui tournent autour du noyau portent une charge négative.
On sait aujourd’hui que la matière est constituée d’une trentaine de catégories de briques fondamentales qui ont toutes un double : pour chaque particule élémentaire de la matière, il existe une antiparticule. De même qu’il existe la matière et l’antimatière. Lorsqu’une particule et son antiparticule se rencontrent, elles s’annihilent mutuellement car elles n’existent plus sous forme de matière mais se transforment en énergie qui annonce l’anéantissement de la matière. C’est de là que proviennent l’existence et le néant. On peut ainsi avoir création à partir du néant, c'est-à-dire une création sans qu’il y ait de matière au départ, ainsi qu’un retour au néant. Et seul Allah (exalté soit-Il), le Créateur en a le pouvoir. De même l’énergie a, sous toutes ses formes, une énergie correspondante opposée : le positif et le négatif en électricité, le dipôle magnétique (pôle nord et pôle sud). Même la lumière présente une dualité évidente puisqu’elle se propage parfois sous forme ondulatoire et parfois sous forme corpusculaire.
On a également constaté que la matière et l’énergie sont deux aspects d’une même réalité dont l’essence unique atteste de l’unicité du Créateur (exalté soit-Il). L’existence des briques élémentaires de la matière en paire, et leur transformation en énergie en paires également, ainsi que la possibilité de retransformer l’énergie en matière, confirme la création de l’univers à partir du néant et la possibilité de son anéantissement.
Ainsi la parité est présente dans tous les aspects de la création, de l’infiniment petit à l’infiniment grand. De sorte que l’unicité absolue est exclusivement le propre du Créateur au dessus de Sa création. De même, l’unité de structure observée dans la création confirme l’unicité du Créateur (exalté soit-Il).
Toute particule de l’atome possède une antiparticule. Ces particules et leurs antiparticules constituent la matière et l’antimatière. Les antiparticules possèdent toutes les propriétés des particules inversées, charge électrique, magnétisme, spin. Et ces particules et antiparticules ne peuvent coexister au même endroit sans s’annihiler.
Gloire à Celui qui créa toute chose en couples, attestant ainsi qu’Il est le Seigneur, et qu’Il a le monopole exclusif de l’unicité absolue au dessus de ses créatures. Gloire à Lui qui créa la matière et l’antimatière, l’énergie et l’énergie opposée correspondante, en même quantité et en même temps, afin de nous montrer la création à partir du néant, et la possibilité de l’anéantissement.
Gloire à Lui qui a séparé la matière de l’antimatière, afin qu’existe cet univers vaste, à la structure minutieuse, au mouvement parfait, où tout est réglé à la perfection, et où tout est bâti selon un modèle unique, qui atteste de l’unicité de Dieu. Gloire à Lui qui retient l’antimatière jusqu'à ce que, par Sa volonté, l’univers disparaîtra lorsqu’Il rassemblera matière et antimatière par Son ordre. De même que par Sa volonté, Il peut ressusciter toute chose en séparant la matière de l’antimatière. Lorsqu’Il décide une chose, Il dit seulement: «Sois», et elle est aussitôt.
Gloire à Lui qui imposa cette vérité et dit : –ce qui peut être traduit comme : « Et de toute chose Nous avons créé [deux éléments] de couple. Peut-être vous rappellerez-vous?» (TSC¹, Adh-Dhâriyât ‘Qui éparpillent’: 49)
Voila donc une vérité que la science n’a commencé à entrevoir qu’au cours des dernières décennies du vingtièmes siècle, et qui figure dans le Coran révélé au dernier des prophètes et messagers il y a 1 400 ans. Il ne subsiste donc aucun doute sur le fait que le Saint Coran est la parole divine, la parole du Créateur. De même que ceci confirme la véracité de la prophétie et du message du dernier des messagers Mohammed Ibn ‘Abdillah. Que les prières et les saluts soient sur lui ainsi que sur sa famille et ses compagnons et sur ceux qui ont suivi sa voie et qui ont invoqué Dieu comme lui, jusqu’au jour du jugement dernier. Louanges à Dieu Seigneur de l’univers.
[1] TSC : Traduction des Sens du Coran. Cette traduction est celle du sens courant le plus connu jusqu'à présent de la sourate sus mentionnée. Lire la TSC ne remplace nullement sa lecture en arabe, la langue de révélation du saint Coran. (NdT)
[2] Formule qui débute toutes les sourates exceptée la 9ème (NdT)
Les hommes et les animaux se reproduisent par accouplement entre un mâle et une femelle. On parle de reproduction sexuée et en général, le mâle et la femelle sont deux êtres distincts. Cependant chez certains animaux primitifs, on trouve des cellules mâles et des cellules femelles chez un même individu qui échange alors ses cellules mâles avec un autre individu. Lors de la reproduction sexuée, la fécondation peut avoir lieu à l’intérieur du corps ou à l’extérieur. Quant aux organismes animaux plus primitifs, ils se reproduisent par scissiparité ou par bourgeonnement ou encore par fragmentation, régénération ou parthénogenèse (c'est-à-dire sans fécondation). Et tout ceci est connu sous le nom de reproduction asexuée. Il arrive qu’un même animal change de type de reproduction (sexuée et asexuée) au cours de sa vie.
D’après notre connaissance de l’existence de deux éléments de couple dans les briques élémentaires de la matière ainsi que dans les particules élémentaires, nous pouvons affirmer que le principe de la parité est effectivement réalisé d’une certaine façon dans la reproduction asexuée.
Chez les végétaux, l’existence de deux éléments de couple apparaît clairement chez les plantes à fleurs dont le nombre d’espèces s’élève au moins à 250 000 espèces. Leurs fleurs, qui proviennent de l’ouverture des bourgeons, portent les organes de reproduction. Il s’agit des cellules mâles et femelles, les gamètes, présents soit dans une même fleur, soit dans des fleurs différentes d’une même plante. Il existe aussi des plantes mâles et des plantes femelles.
La fécondation des plantes à fleurs aboutit à la production de graines contenant l’embryon d’une nouvelle plantule, ainsi qu’une réserve de nutriments déterminée par le Créateur. Les graines sont généralement conservées dans un fruit, et dans certains cas, les graines sont elles-mêmes le fruit.
Quant aux plantes qui ne produisent pas de fleurs, elles se reproduisent de deux façons : par reproduction sexuée et par reproduction asexuée, en deux étapes d’un même cycle appelé le cycle d’alternance des générations. Lors de la première étape, la plante produit des gamètes mâles et femelles. Les gamètes mâles se séparent pour se déplacer en milieu aqueux et rejoindre un gamète femelle qui sera fécondé. Lors de la deuxième étape, la plante produit les cellules reproductrices appelées les spores qui se dispersent à maturité, et produisent d’autres plantes dans des milieux favorables.
2. La parité dans les gamètes mâles et femelles :
Le Créateur (exalté soit-Il) a donné au corps du mâle ayant atteint la puberté, la faculté de produire des cellules sexuelles mâles appelées spermatozoïdes. De même que la femelle produit des ovules à partir de la puberté. La fusion de ces deux gamètes mâle et femelle produit une goutte de sperme mélangée qui, une fois implantée dans la paroi utérine, commence à se diviser régulièrement par la volonté divine pour donner naissance à un nouveau-né.
3. La parité dans les gamètes mâles (les spermatozoïdes):
Chaque spermatozoïde contient un chromosome sexuel, soit un chromosome X féminin, soit un chromosome Y masculin. L’ovule contient le chromosome féminin X, tandis que le spermatozoïde contient soit le chromosome masculin, soit le chromosome féminin. Si l’ovule est fécondé par un spermatozoïde contenant un chromosome Y, on obtiendra un fœtus mâle, et s’il est fécondé par un spermatozoïde contenant un chromosome X, on obtiendra un fœtus femelle, selon la volonté divine.
Ainsi si l’ovule et le spermatozoïde constituent les deux éléments d’un couple, on constate qu’à l’intérieur du spermatozoïde existent aussi deux éléments de couple.
4. La parité dans les chromosomes
Les chromosomes sont présents dans les noyaux cellulaires et ont l’aspect de fils enchevêtrés de chromatine. Ils donnent au noyau l’aspect d’un canevas, ou un aspect granuleux. Ces chromosomes sont en grande partie composés d’acide désoxyribonucléique (ADN) qui porte le matériel génétique de la cellule, ainsi que d’un certain nombre de protéines en proportions à peu près égales. Chaque chromosome (dont le nombre est l’un des facteurs déterminant l’espèce) est composé de deux filaments fixés entre eux en un point minuscule appelé centromère. Le centromère est situé en un point précis sur chaque chromosome, parfois proche du milieu des deux chromosomes, mais le plus souvent au voisinage de l’une de ses extrémités. Ainsi l’existence des chromosomes en paires, est un nouvel exemple remarquable de la parité présente partout dans la création.
5. La parité dans les gènes :
Les gènes sont repartis sur chacun des chromosomes sous forme de fragments d’ADN. Et là aussi il y a de façon évidente parité, puisque pour un gène provenant du père du fœtus, il y en a un autre provenant de sa mère.
6, 7 et 8. La parité dans la structure moléculaire de l’ADN, dans la structure de ses parois et dans les barreaux d’échelle de sa double hélice :
Chaque molécule d’ADN a une structure en double hélice (structure ressemblant à une échelle de corde torsadée). La parité y apparaît sur ses deux côtés formés de molécules de sucre appelées désoxyribose et de molécules de phosphate. La parité est aussi présente au niveau des barreaux de cette «échelle de corde torsadée»: chaque barreau est composé d’une paire de bases azotées qui sont au nombre de quatre : l’adénine A, la thymine T, la guanine G, et la cytosine C. Les deux premières (A et T) sont liées pour former une paire, et les deux dernières (G et C) également. Ainsi chaque paire forme un barreau de l’échelle d’ADN. Chaque barreau est ainsi composé de deux nucléotides formés chacun d’une base azotée soutenue par une paire de sucre et de phosphate. Ceci vient à nouveau confirmer la parité présente dans la création au niveau macroscopique comme au niveau microscopique.
9 et 10. La parité dans la structure des acides aminés et des protéines :
Les acides aminés constituent l’unité fondamentale des diverses molécules protéiniques dont est composée toute créature vivante.
Les acides aminés sont des acides gras qui sont généralement facilement solubles dans l’eau. A l’état cristallisé, ils ont une activité optique due à leur structure moléculaire comprenant sur l’atome de carbone, quatre groupements différents : un groupe amino NH2, un groupe carboxyle COOH, un groupe acide R, et un atome d’hydrogène H. La molécule ne possède donc pas de symétrie, et ses groupements autour de l’atome de carbone peuvent bouger et échanger leurs positions. Le groupe amino peut donc prendre des positions différentes par rapport au groupe carboxyle. Puisque la molécule d’acide aminé ne comporte pas de symétrie, chaque molécule d’acide aminé peut exister sous deux configurations, l’une faisant tourner le plan de polarisation de la lumière vers la droite (on parle alors de molécule dextrogyre) et l’autre vers la gauche (molécule lévogyre). Or on a constaté que les acides aminés présents dans toutes les créatures vivantes, (végétales, animales et humaines) sont du type lévogyre. Lorsque la créature meurt, les acides aminés lévogyres présents dans ses restes se mettent à réarranger leurs atomes à l’intérieur de la molécule pour se transformer en molécules dextrogyres en proportion donnée, de sorte que les deux configurations atteignent des proportions égales. Ce mélange obtenu est optiquement inactif. On l’appelle mélange racémique, et il constitue un exemple de parité dans le monde microscopique.
La proportion des deux configurations dextrogyre et lévogyre d’un acide aminé dans les restes d’une plante, ou d’un animal, ou d’un homme, peut servir à déterminer la date de sa mort avec une grande précision.
On connaît vingt acides aminés différents participant à la structure des protéines, et chacun d’entre eux existe dans deux configurations. En liant ces vingt acides aminés, on peut construire plus d’un million de protéines différentes. La cellule vivante dans le corps humain a la capacité de produire 200 000 différentes sortes de protéines et chacune de ces protéines peut avoir une configuration dextrogyre ou lévogyre. C’est la configuration lévogyre qui est présente chez toutes les créatures vivantes.
De même que les nucléotides, les plus petites unités d’ADN et d’ARN sur les chromosomes, existent sous deux configurations lévogyres et dextrogyres. Chez toutes les créatures vivantes, c’est la forme dextrogyre qui est présente.
De surcroît, chaque protéine a son antiprotéine, et tout corps composé de protéines a un anticorps. De plus il existe des protéines constructrices et des protéines destructrices.
11 à 17. La parité dans la matière et dans ses composés :
La parité est apparente dans les composants de la matière constitués d’ions chargés positivement, les cations, et d’ions chargés négativement, les anions.
De même qu’elle apparaît dans la composition de l’atome comprenant un noyau chargé positivement, tandis que les électrons qui tournent autour du noyau portent une charge négative.
On sait aujourd’hui que la matière est constituée d’une trentaine de catégories de briques fondamentales qui ont toutes un double : pour chaque particule élémentaire de la matière, il existe une antiparticule. De même qu’il existe la matière et l’antimatière. Lorsqu’une particule et son antiparticule se rencontrent, elles s’annihilent mutuellement car elles n’existent plus sous forme de matière mais se transforment en énergie qui annonce l’anéantissement de la matière. C’est de là que proviennent l’existence et le néant. On peut ainsi avoir création à partir du néant, c'est-à-dire une création sans qu’il y ait de matière au départ, ainsi qu’un retour au néant. Et seul Allah (exalté soit-Il), le Créateur en a le pouvoir. De même l’énergie a, sous toutes ses formes, une énergie correspondante opposée : le positif et le négatif en électricité, le dipôle magnétique (pôle nord et pôle sud). Même la lumière présente une dualité évidente puisqu’elle se propage parfois sous forme ondulatoire et parfois sous forme corpusculaire.
On a également constaté que la matière et l’énergie sont deux aspects d’une même réalité dont l’essence unique atteste de l’unicité du Créateur (exalté soit-Il). L’existence des briques élémentaires de la matière en paire, et leur transformation en énergie en paires également, ainsi que la possibilité de retransformer l’énergie en matière, confirme la création de l’univers à partir du néant et la possibilité de son anéantissement.
Ainsi la parité est présente dans tous les aspects de la création, de l’infiniment petit à l’infiniment grand. De sorte que l’unicité absolue est exclusivement le propre du Créateur au dessus de Sa création. De même, l’unité de structure observée dans la création confirme l’unicité du Créateur (exalté soit-Il).
Toute particule de l’atome possède une antiparticule. Ces particules et leurs antiparticules constituent la matière et l’antimatière. Les antiparticules possèdent toutes les propriétés des particules inversées, charge électrique, magnétisme, spin. Et ces particules et antiparticules ne peuvent coexister au même endroit sans s’annihiler.
Gloire à Celui qui créa toute chose en couples, attestant ainsi qu’Il est le Seigneur, et qu’Il a le monopole exclusif de l’unicité absolue au dessus de ses créatures. Gloire à Lui qui créa la matière et l’antimatière, l’énergie et l’énergie opposée correspondante, en même quantité et en même temps, afin de nous montrer la création à partir du néant, et la possibilité de l’anéantissement.
Gloire à Lui qui a séparé la matière de l’antimatière, afin qu’existe cet univers vaste, à la structure minutieuse, au mouvement parfait, où tout est réglé à la perfection, et où tout est bâti selon un modèle unique, qui atteste de l’unicité de Dieu. Gloire à Lui qui retient l’antimatière jusqu'à ce que, par Sa volonté, l’univers disparaîtra lorsqu’Il rassemblera matière et antimatière par Son ordre. De même que par Sa volonté, Il peut ressusciter toute chose en séparant la matière de l’antimatière. Lorsqu’Il décide une chose, Il dit seulement: «Sois», et elle est aussitôt.
Gloire à Lui qui imposa cette vérité et dit : –ce qui peut être traduit comme : « Et de toute chose Nous avons créé [deux éléments] de couple. Peut-être vous rappellerez-vous?» (TSC¹, Adh-Dhâriyât ‘Qui éparpillent’: 49)
Voila donc une vérité que la science n’a commencé à entrevoir qu’au cours des dernières décennies du vingtièmes siècle, et qui figure dans le Coran révélé au dernier des prophètes et messagers il y a 1 400 ans. Il ne subsiste donc aucun doute sur le fait que le Saint Coran est la parole divine, la parole du Créateur. De même que ceci confirme la véracité de la prophétie et du message du dernier des messagers Mohammed Ibn ‘Abdillah. Que les prières et les saluts soient sur lui ainsi que sur sa famille et ses compagnons et sur ceux qui ont suivi sa voie et qui ont invoqué Dieu comme lui, jusqu’au jour du jugement dernier. Louanges à Dieu Seigneur de l’univers.
[1] TSC : Traduction des Sens du Coran. Cette traduction est celle du sens courant le plus connu jusqu'à présent de la sourate sus mentionnée. Lire la TSC ne remplace nullement sa lecture en arabe, la langue de révélation du saint Coran. (NdT)
[2] Formule qui débute toutes les sourates exceptée la 9ème (NdT)
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- ÚÏÏ ÇáÑÓÇÆá : 83
ÇáÃæÓãÉ :
ÊÇÑíÎ ÇáÊÓÌíá : 30/03/2008
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